Noah Chauvin, le régatier de haut niveau en Nacra 17

Noah Chauvin 

2001 – Nacra 17 

Noah, en deux mots qui es-tu ? 

Noah Chauvin, 21 ans, coéquipier de Margaux Billy en Nacra 17, je suis passionné de voile depuis plus de 14 ans. 

Comment ton aventure sportive a-t-elle commencé ?  

J'ai eu un cursus classique de dériveur en commençant par l’optimiste en passant par le 29er puis le 49er et ensuite le Nacra 17, qui est le catamaran à foil des Jeux Olympiques. J’ai commencé la voile par pur hasard après avoir essayé plein de sports. Mon père avait fait de la voile plus jeune et m’a proposé d’essayer. Je suis directement tombé amoureux de cette discipline. Plus les années passent, plus mon niveau augmente et je me suis très vite retrouvé en pôle espoir. 

Depuis quand pratiques-tu le Nacra 17 ? 

Je pratique le Nacra 17 depuis maintenant 1 an et demi. 

Peux-tu me préciser les règles du Nacra 17 s’il te plait ? 

Les compétitions consistent à courir une douzaine de courses de 30 à 40 minutes environ (à peu près 3 à 4 fois par jour pendant 6 jours). Nous avons une ligne de départ où tout le monde part au bout d’un décompte de 5 minutes, ensuite, nous réalisons le tournoi autour de 4 bouées, notre classement sur toutes les courses est ensuite additionné. Le but est d’avoir le plus petit chiffre à la fin des 6 jours.  Le Nacra 17 est un bateau à foil, un bateau qui vole au-dessus de l'eau grâce à des foils. C’est le même système que des ailes d'avion, mais dans l'eau. Cette discipline demande énormément de précision ainsi qu’un physique irréprochable pour pouvoir être concentré et tenir de longues navigations. 

Quels sont les titres aujourd’hui que tu peux afficher en Nacra 17 ? 

En 2023, nous avons terminé 3ᵉ au championnat de France à Hyères, 5ᵉ au championnat du monde jeune 2023 à Knocke- Heist et pour finir, nous avons été vainqueurs du 6ᵉ grand prix du Portugal à Vilamoura. 

Peux-tu m’expliquer ton quotidien de sportif de haut niveau ? 

Nos journées en Nacra 17 sont très denses avec ma coéquipière Margaux. Tous les jours, nous devons faire une préparation physique, bricoler sur notre bateau, réaliser une navigation entre 3 et 4 heures, faire un point administratif sur notre projet afin de pouvoir gérer les sponsors, l’organisation des régates, les déplacements des stages… 

Et sur le plan professionnel, comment envisages-tu ton avenir ? 

À côté de tout cela, je passe un diplôme DEJEPS (Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport) qui me permettra de pouvoir coacher des coureurs à haut niveau en voile dans le monde entier. De plus, j'ai déjà un diplôme qui me permet de pouvoir encadrer en loisir ; quand j’ai un peu de temps, j’en profite pour travailler dans un club de voile. Sur le long terme, j’aimerais plus tard ouvrir un club de voile sur la côte basque, et également continuer à naviguer en voile sur des circuits professionnels. 

As-tu une autre passion en plus de la voile ? 

À part la voile, je pratique beaucoup de snowboard, ce qui me permet d’avoir une autre vision de la glisse.  

Que t’apportes le soutien de la Banque Populaire du Sud ? 

Le soutien financier de la Banque Populaire du Sud me permet de pouvoir me déplacer partout en Europe afin de rester au contact des meilleurs mondiaux et de progresser avec eux. Ce soutien me permet par ailleurs de pouvoir financer mes inscriptions à des régates ou bien d’acheter du matériel pour le Nacra 17 dans le but d'avoir un bateau le plus performant possible.