Enzo Giorgi, nouveau lauréat de la Fondation Banque Populaire

Enzo Giorgi rêve de la salle d’armes olympique de 2024

Escrimeur handisport Nîmois, sa différence n’est pas un frein pour atteindre ses rêves. Bien au contraire. Pied au plancher, il va vite pour aller loin ! Vice-champion du monde junior, une médaille en coupe du monde par équipe avec les seniors, deux titres de champion de France au sabre et à l’épée en 2019 et 2020… Enzo rêve de 2024, de Paris et de ses jeux. Ce jeune épéiste a de la passion « plein les yeux » pour son sport et une gagne à vaincre les Dieux de l’Olympe.

Son talent, sa ténacité et, sans aucun doute, ses qualités de cœur n’ont pas échappé au jury de la Fondation Banque Populaire qui vient d’élire Enzo dans la catégorie handicap.

Pour suivre Enzo et son aventure Olympique : Instagram - Facebook

Martine Tremblay, Directrice de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Qu’est ce qui a intéressé le jury dans le parcours d’Enzo ?
"Dès sa création en 1992, la Fondation a choisi d’être solidaire des personnes en situation de handicap physique et/ou sensoriel en encourageant leurs talents. Les candidatures handisports sont retenues en fonction des critères suivants : débuter sa carrière sportive, un palmarès prometteur, ne pas avoir de sponsor et mener en parallèle des études ou une activité professionnelle. La candidature d’Enzo Giorgi correspondant à tous les critères attendus. Il affiche une ambition tant pour l’escrime que pour sa carrière professionnelle, c’est ce qui a plu au jury. Sa personnalité chaleureuse, charismatique et le gros potentiel détecté a amené la Fondation à l’accompagner, aux côtés de la Banque Populaire du Sud, à hauteur de 5 000 € pour cette saison afin qu’il se prépare sereinement pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Nul doute que nous retrouverons Enzo Giorgi à Paris, en 2024 !"

Enzo Giorgi, escrimeur handisport.

L’acceptation de ta différence, comment cela s’est-il passé ?
C’est avec le sport que l’acceptation est arrivée. Je voulais être dans la cour de ceux qui gagnent, des vainqueurs, des performants. Je ne souhaitais pas m’arrêter au milieu du classement mais bien aller plus haut. Pour cela mon handicap devait être ma force. Et c’est bien le cas. Le sport de haut niveau reste du sport de haut niveau qu’il soit pratiqué en situation de valide ou en situation de handicap. Il y a bien une chose qui est universelle, c’est notre rêve à tous de gagner les Jeux en 2024 ! Marquer le point qui fait gagner, monter sur des podiums, décrocher des médailles transcendent n’importe quel handicap.