Arthur Canet, l’ADN d’un beacheur

16 novembre 2021

Le beach volley est dans l’ADN d’Arthur Canet. Sa combativité pour décrocher les plus beaux titres de sa très jeune carrière nous en persuade. A presque 17 ans, sa technique et maîtrise du jeu épatent et il n’est pas difficile de comprendre qu’Arthur préfère taper dans un ballon de beach que faire des châteaux de sable. Il sait, aussi, que les heures d’entraînement sont l’un des moyens pour s’inviter dans la cour des grands. C’est ce qu’il fait au centre de formation du Montpellier Beach Volley dont l’un des objectifs est de faire émerger des futurs candidats aux Jeux de Paris 2024. Tout comme son père, Stéphane Canet champion olympique de beach volley aux Jeux d’Athènes en 2004, son appétit est grand à gravir une à une les dunes qui mènent à ceux de 2024. Rencontre ADNique ! 

Arthur Canet - 2004 - Beach-volley 

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Ta rencontre avec le beach volley : Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ?

Depuis bébé, je suis sur le terrain de sable du Montpellier Beach Volley. Que mon père soit l’un des co-fondateur de ce club m’a permis, certainement, de m’approprier plus vite ce sport. Il n’en est rien, toutefois, pour l’addiction passion que j’éprouve. Avant de m’y engager totalement, J’ai testé plusieurs disciplines comme le foot, le tennis, la natation, le judo… mais c’est bien le beach volley qui a remporté mon engouement.

Qu’est-ce que le beach t’apporte de plus que les autres sports ?

Avant tout, ce sport me permet d’être moi-même. J’aime pouvoir me dépenser, être stratégique, acteur de mon jeu et de ce que je produis sur le terrain.

Seul le beach permet cela ?

Je le ressens comme ça ! Avec le ballon, c’est toi qui fait les choix gagnants ou pas.

Quelles sont les qualités essentielles à avoir pour le beach volley ?

La compétitivité, la détermination, la maîtrise de ses émotions, le goût de l’effort et la fairplay attitude. Ces aptitudes que nous travaillons lors des entraînements m’aident, également, à évoluer dans la vie de tous les jours.

Quel est ton évènement marquant ?

A Montbéliard en série 1, lorsque j’ai gagné ma première finale avec un match super serré… Incroyable à vivre ! C’est vraiment LA compétition de la saison.

Comment se passe ta journée type ?

Je suis en terminale au lycée et je m’entraîne quotidiennement à l’académie du Montpellier Beach Volley. Cours, musculation, match, etc.… les journées sont chargées et je ne mets pas beaucoup de temps à m’endormir.

Professionnellement est-ce que tu as une idée de ce que tu souhaites faire ?

Pas vraiment. Cependant, je sais que mon futur job doit être tourné sport ou bien encore un métier à challenge. J’ai besoin de cette adrénaline pour me lever le matin et me dire : c’est sympa la vie !

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Est-ce que tu crois avoir l’étoffe d’un champion ?

Je n’ai pas la prétention de dire que je suis un champion. Comme tout sportif de haut niveau, je suis conscient de ce que j’accomplis et doit encore accomplir.

Comment expliques-tu cette complicité avec ton partenaire, Téo Rotar ?

Nous sommes en osmose et sur la même longueur d’onde. Le beach volley est un sport de collaboration. Si les deux partenaires ne font pas les bons choix ensemble cela ne peut pas fonctionner. Nous avons confiance l’un en l’autre et ainsi nous pouvons ajuster notre jeu.

Exigence, rigueur et abnégation… est-ce que cela n’est pas trop dur quand on a 17 ans ?

C’est justement là où l’académie nous aide à faire la part des choses entre le sport, les entrainements et les études. Par exemple, à l’école lorsque je rencontre des difficultés et bien j’ai le sport pour me changer les idées et à l’inverse lorsque dans le sport je n’ai pas emporté la victoire et bien j’ai l’école pour me recentrer sur mon projet professionnel. C’est une sorte de balance. Au final, je suis très satisfait de ce double investissement.

Quand tu es stressé, quel est ton truc ?

J’appelle ma mère et je parle avec elle soit du sport, soit de la vie et je me dis qu’elle sera toujours là avec moi, pour moi. Trop TOP !

Gagnez facile ou victoire dans la difficulté : qu’est-ce que tu choisis ?

Personnellement, je préfère gagner dans la difficulté.

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Est-ce que tu as confiance en toi ?

Plus j’évolue et plus j’ai confiance en moi et en ce que je sais faire, prenant conscience de mes forces mais aussi de mes faiblesses. Toutefois, il ne faut jamais prendre la grosse tête car, dans le sport, on se fait vite remettre à l’heure.

Ton premier podium…

En coupe de France moins de 15 ans, nous sommes arrivés second.

Tu fais partie de l’académie élite FFVB du Montpellier Beach Volley. Peux-tu nous parler des entrainements physiques et mentales ?

Nous sommes très bien entourés. C’est vraiment le plus de l’académie. Nous avons un accompagnement personnel très présent… toute une équipe composée de kinés, de coachs, un préparateur mental. On fait également du yoga. Tout est mis en place pour que nous puissions évoluer dans les meilleures conditions.

Tu viens d’intégrer la Team Banque Populaire du Sud. Qu’est-ce que tu en attends ?

Je suis très heureux d’avoir l’accompagnement de la Banque Populaire du Sud dans mon projet sportif mais aussi très fier. Je pense que pour l’ensemble de la Team cela permet de nous donner confiance dans les résultats que nous devons produire et nous aider à optimiser nos objectifs.

Quelles sont tes ambitions sportives de l’année ?

Mon objectif, à court terme, c’est le championnat du monde des moins de 19 ans qui va se dérouler en Thaïlande. Je ne vous cache pas que nous aimerions faire un podium. Mais, chaque tournoi n’est pas une fin en soi. On avance et nous donnons le maximum.

2024 : en rêves-tu ?

Comme tous les sportifs, c’est le rêve que je souhaite vivre un jour. De plus, les Jeux Olympiques en 2024, se passent en France… un évènement sacré pour nous tous !

Propos recueillis le 11 octobre 2021

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